Sportifs étrangers: tous les types de vaccins acceptés
Les sportifs étrangers pourront participer à une compétition en France quel que soit le type de vaccin avec lequel ils ont été vaccinés et devront respecter les protocoles de bulles sanitaires, a appris l'AFP lundi auprès du ministère des Sports.
Les sportifs étrangers seront autorisés à concourir "s'ils présentent un schéma vaccinal complet dans leur pays, et sous réserve du respect d'un protocole strict de bulle sanitaire", comprenant "un test à moins de 24 heures" de l’entrée en compétition, a indiqué le ministère.
Cela signifie que tous les types de vaccins sont acceptés, comme le vaccin russe Spoutnik ou les vaccins chinois Sinovac ou Sinopharm. De même, les sportifs qui n'ont pas eu accès à une dose de rappel dans leur pays devront aussi respecter le protocole et se faire tester la veille de la compétition.
Ces règles vont s'appliquer pour le Grand Slam de judo à Paris (5-6 février), ainsi que pour le tournoi des Six Nations. Le football est aussi concerné dans les prochaines semaines comme pour le match OM-Qabarag (Azerbaïdjan) en Ligue Europa Conférence.
Le vaccin Spoutnik V est utilisé par plusieurs dizaines de pays et sa fiabilité a été validée par la revue médicale The Lancet mais pour l'heure, il n'a pas été homologué par l'OMS.
Interrogé par l'AFP, le ministère des Sports a aussi précisé qu'à compter du 15 février un certificat de rétablissement de moins de quatre mois sera exigé, et non plus six mois, pour faire office de pass vaccinal, comme pour les nationaux.
Le 17 janvier, au lendemain de l'expulsion d'Australie de la star mondiale du tennis Novak Djokovic, le gouvernement français avait précisé sa doctrine sur les sportifs étrangers venant pour une grande compétition, Roland-Garros inclus: comme tout le monde ils devront être vaccinés.
Le protocole entourant ce tournoi du Grand Chelem n'est pas encore connu, mais si le pass vaccinal est encore exigé le 23 mai prochain, Novak Djokovic ne pourrait pas bénéficier d'un pass vaccinal reposant sur sa contamination au Covid de décembre, car supérieure à quatre mois.
P. O'Kelly--BTZ