L'ouragan Ernesto s'approche des Bermudes
L'ouragan Ernesto s'approche des îles Bermudes samedi matin, accompagné de fortes pluies et de vents violents.
L'ouragan, qui a déjà provoqué de fortes pluies à Porto Rico plus tôt dans la semaine, privant 600.000 personnes d'électricité, se trouvait à 40 kilomètres au sud-ouest de l'archipel à 02h00 locales (0600 GMT), accompagné de vents allant jusqu'à 140 km/h, selon le Centre américain des ouragans (NHC).
Il doit passer à proximité ou au-dessus des Bermudes au cours des prochaines heures.
"Une dangereuse onde de tempête devrait provoquer d'importantes inondations côtières aux Bermudes dans les zones de vent de terre. Près de la côte, l'onde de tempête sera accompagnée de vagues importantes et destructrices", a averti le NHC.
Classé en catégorie 2 sur l'échelle de Saffir-Simpson allant jusqu'à 5, l'ouragan pourrait entraîner jusqu'à 225 mm de pluie dans certaines zones de l'archipel situé à plus de 1.000 km de la côte est américaine.
"Ces précipitations risquent de provoquer des crues soudaines mettant en danger la vie des habitants, en particulier dans les zones de faible altitude de l'île", a déclaré le NHC.
En prévision, les Bermudiens ont notamment barricadé leurs fenêtres et fait des réserves de nourriture.
Certaines routes ont été fermées vendredi et les services de bus et de ferry ont été suspendus.
L'aéroport international L.F. Wade a déclaré qu'il resterait fermé jusqu'à dimanche.
"Ce n'est pas une tempête à prendre à la légère", a déclaré le ministre de la Sécurité nationale, Michael Weeks, à l'issue d'une réunion des responsables des situations d'urgence vendredi, selon le journal The Royal Gazette.
"Veuillez prendre toutes les précautions nécessaires pour protéger votre vie et vos biens. Restez à l'intérieur, en sécurité", a ajouté M. Weeks.
Selon les prévisions de l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA), la saison des ouragans dans l'Atlantique Nord, qui s'étend de début juin à fin novembre, doit être particulièrement agitée cette année notamment en raison de la chaleur des océans.
L. Solowjow--BTZ