Turbines de GE: Pompili salue une "bonne nouvelle"
Le rachat attendu des activités nucléaires de General Electric (GE) par EDF est une "bonne nouvelle", a salué mardi la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili sur Franceinfo.
"C'est une bonne nouvelle parce que ça veut dire qu'on récupère sous le pavillon français les compétences nucléaires sur tout le cycle, notamment sur ces turbines qui sont des merveilles technologiques et qui sont nécessaires pour fabriquer les centrales nucléaires", a-t-elle déclaré, faisant référence aux turbines Arabelle fabriquées à Belfort par General Electric.
Après des négociations de plusieurs mois entre le groupe américain et l'électricien français, le conseil d'administration d'EDF a franchi une étape lundi vers un achat des activités nucléaires de General Electric.
Barbara Pompili a souligné que sept ans après le rachat controversé de la branche énergie d'Alstom par GE, promu alors par le ministre de l’Économie Emmanuel Macron, "on n'était pas du tout dans la même séquence".
A l'époque, "on ne s'était pas engagé dans une décarbonation très forte de l’économie, qui change la donne sur le nucléaire", et "Alstom était en difficulté". Aujourd'hui, "c'est logique de faire revenir ces turbines dans le giron d'EDF", a-t-elle encore indiqué.
S'exprimant sur France Inter, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a lui insisté sur les "réinvestissements massifs" de la France dans la filière nucléaire.
"Aujourd'hui, nous avons Orano, contrôle public, pour les combustibles, même chose avec Framatome sur les cuves, même chose maintenant avec EDF sur la réalisation, y compris avec les turbines Arabelle qui vont revenir sous le contrôle d'EDF", a-t-il déclaré.
Alors qu'EDF a à nouveau abaissé lundi sa production nucléaire pour cette année, à la suite des problèmes de corrosion affectant le système de sécurité de certains réacteurs, Barbara Pompili a d'autre part assuré qu'il n'y avait "pas de risque de black-out généralisé en France d'ici la fin de l’hiver.
"Je rassure tout le monde, il n’y a pas de risque de black-out en France parce que nous avons mis en place un certain nombre de mécanismes pour éviter cela", a-t-elle dit.
B. Semjonow--BTZ